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Cardiologie, radiologie, rhumatologie, neurologie, néphrologie, ophtalmologie, urologie, chirurgie plastique etc…

Une bonne partie des infrastructures sanitaires en Guinée ne répondent pas aux normes techniques et fonctionnelles requises, de même leur plateau technique ne permet pas de prendre en charge certaines pathologies courantes. Par exemple à l’intérieur du pays, les hôpitaux préfectoraux et régionaux ne disposent d’aucun service spécialisé en cardiologie, ophtalmologie, ORL, neurologie, urologie etc. Pour les hôpitaux publics, ce sont principalement, les hôpitaux de Conakry (Ignace Deen,  Donka, hôpital Sino-Guinéen) et quelques hôpitaux régionaux qui ont des spécialités dans ces domaines.

Pour plus d'informations sur la filière, veuillez écrire à spi@apip.gov.gn

Communication en matière de santé

L’un des principaux problèmes dont souffre le système sanitaire guinéen constitue le faible système d’information et de communication sanitaire. Il n’y a pas d’analyse ni d’utilisation effective de l’information sanitaire pour la prise de décision à tous les niveaux (cela s’est illustré lors de la survenue de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en mars 2014).  la faible coordination des activités de recherche est également due à l'insuffisance de moyens de communication et de suivi même au niveau du Comité d’éthique de la recherche en santé.

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Equipement de travail

L’épidémie à virus Ebola a eu des conséquences sur le système de santé. si certaines formations sanitaires ne sont plus opérationnelles à cause de la désertion et des décès du personnel de santé, la disponibilité aussi en kits d’équipements essentiels et en kits de médicaments essentiels et vaccins a été réduite dans les établissements de soins. Selon la liste  standard définie par le Ministère de la Santé par niveau de prestations, sur les 407 centres de santé, le taux de conformité des équipements est seulement de 34% avec des variations très importantes entre les structures et les types de moyens en ce qui concerne les centres de santé publics.  le taux d’indisponibilité des équipements biomédicaux essentiels définis dans la carte sanitaire est très élevé avec une moyenne de 70% au niveau des hôpitaux publics.  

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Formation médicale

Dans le domaine de la formation, il existe une Faculté de Médecine-Pharmacie-Odontostomatologie à l’Université de Conakry et dans certaines Universités privées. 

Cependant, Il n’y a pas de formation continue et la formation des préparateurs en pharmacie n’est plus opérationnelle aujourd’hui. Le personnel employé dans les pharmacies a une formation insuffisante dans le domaine

de la gestion.

Aussi bien dans le secteur public que privé on note une absence de profil de carrière.  Le personnel du secteur est peu motivé, dû entre autres à un manque de formation continue et de définition de critères des bonnes pratiques pharmaceutiques.

 

Opportunités d’investissements

No.

Projets/opportunités

Coût

01

Projet médicament pour tous : Formation des agents de santé

 

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Hôpitaux, centres de santé

Les infrastructures sanitaires fonctionnelles ont considérablement augmenté (26 hôpitaux préfectoraux, 7 hôpitaux régionaux, 3 hôpitaux nationaux, 414 centres de santé etc.) permettant d’avoir actuellement une couverture géographique de plus de 70% dans un rayon de 10 km. De plus, les équipements et les moyens logistiques adaptés sont plus ou moins disponibles dans la majorité des centres de santé, ce qui permet d’assurer relativement l’offre des prestations définies pour ce niveau.Toutefois, malgré les efforts fournis par le Gouvernement depuis 1988, certaines infrastructures ne répondent pas encore aux normes techniques et fonctionnelles requises pour assurer une prise en charge adéquate des malades. De plus, il n’existe pas de système performant de maintenance des infrastructures et des équipements (plan de maintenance, normes, procédures en matière de gestion du patrimoine et système de financement) dans la majorité des préfectures et régions.

Opportunités d’investissements

No.

Projets/opportunités

Coût

01

Rénovation et équipement de l’hôpital de Kamsar

 

02Construction / rénovation et équipement de l’hôpital de Matoto, Gaoual, Dabola et Lola38.996.893 $US
03Construction et équipement de deux hôpitaux régionaux : Kankan et N'Zérékoré35.000.000 $US

04

Construction et Equipement de cinq (5) hôpitaux préfectoraux 
05Construction d'infrastructures sanitaires dans le cadre de l'appui à la résilience du système de santé affecté par Ebola64.010.771 $US
06Réhabilitation des infrastructures sanitaires dans le cadre de l'appui à la résilience du système de santé affecté par Ebola104.998.958 $US
07Reconstruction du CHU d'Ignace Deen26.668.700 $US
08Projet de modernisation de l’hôpital de Kipé19.399.131 $US

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Importation et distribution de produits pharmaceutiques

 En Guinée, l’importation de médicaments par le secteur public doit obéir à la liste nationale des médicaments essentiels et pour le secteur privé à la nomenclature nationale.

Les structures importatrices sont les grossistes agréés par le Ministère de la Santé Publique, les ONG et les partenaires au compte des programmes nationaux de santé.

D’autres importations de médicaments sont effectuées à titre individuel par des personnes non habilitées. 

En ce qui concerne la distribution, dans  le secteur public,  la Pharmacie Centrale de Guinée (PCG) organise la distribution à partir de ses magasins relais dans les régions. La clientèle de ses magasins est constituée essentiellement par les hôpitaux et les centres de santé.

Dans le secteur privé, les grossistes livrent aux officines de Conakry mais pas systématiquement celles de l’intérieur du pays. Le réseau de distribution est très faible au-delà de la ville de Conakry.

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Laboratoire d'analyse médicale

Les laboratoires qui interviennent dans le cadre de la biologie médicale sont organisés de façon  pyramidale et sont le plus souvent intégrés dans les structures de soins qu’ils appuient.

1.      Il y a les Laboratoires d’analyses biomédicales des structures Publiques de Soins : Centres de Santé, Centres Médicaux communaux, Hôpitaux Préfectoraux, Hôpitaux Régionaux et Hôpitaux Nationaux.  

2.      Les Laboratoires d’analyses biomédicales des autres structures spécialisées : Centre National de transfusion sanguine, Institut National de la santé de l’enfant (INSE), Laboratoire de Référence des Mycobactéries, les Institutions de référence, le Projet fièvres hémorragiques de Guinée, Institut Pasteur de Guinée.

Les Laboratoires d’analyse biomédicale des établissements de Formation et de Recherche : le Laboratoire de Référence de l’INSP, Laboratoire d’analyses biomédicales de la faculté de médecine, pharmacie et odontostomatologie.

Au titre des Laboratoires d’analyse biomédicale privés, il en a 08 à Conakry et 05 Laboratoires des hôpitaux des compagnies minières.

Un réseau national de laboratoires a été mis en place dans le domaine des épidémies de paludisme, de choléra et de méningite (REGUILAB).

En ce qui concerne les équipements de radio imagerie et autres technologies d’exploration

fonctionnelle, le réseau demeure faible.  

Opportunités d’investissements

No.

Projets/opportunités

Coût

01

Renforcement de la recherche et de la formation spécialisée avancée sur EBOLA et les maladies émergentes

 

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