toggle menu

Production d'équipements artisanaux pour l'agriculture et d'autres secteurs

La mise en place d’un projet d’appui à la production des équipements artisanaux pour les différents secteurs est salutaire.

Par son rôle essentiel dans la valorisation du patrimoine culturel, des matières locales, des compétences des hommes et des femmes, l’artisanat guinéen, bien structuré, sera le moteur d’une économie locale au service du bien-être des populations. L’artisanat est lié à tous les secteurs d’activités économiques : agriculture, élevage, tourisme, industrie et PME, habitat, mines, pêche, transport, commerce, banques et assurances, etc. L’artisanat et l’agriculture sont liés en amont et en aval en ce sens que les équipements et outillages agricoles, le matériel de transformation et de conservation des produits agricoles sont fournis par les artisans. 

Pour plus d'information sur le secteur,  contact spi@apip.gov.gn

Boissons

Situation actuelle

La filière boissons qui renferme les boissons gazeuses à bases d’extraits, la bière et l’eau minérale, offre d’importantes potentialités en raison notamment de l’évolution et des opportunités du marché local.

Trois unités industrielles, exploitées par de grands groupes internationaux, se partagent ce marché qu’elles couvrent à hauteur d’environ 50%. L’unique brasserie du pays  a même connu récemment une période d’expansion avec un taux de progression supérieur à 100%.

Avec leur technologie moderne, les entreprises de cette filière ont un niveau de compétitivité élevé.

Stratégie de développement

  • La stratégie de développement de la filière des boissons s’appuie sur :
  • La consolidation des acquis et le renforcement des industries existantes ;
  • Le développement des produits actuels qui correspondent à une demande réelle et susceptible de croissance ;
  • La diversification des produits ;
  • L’incitation à la valorisation des ressources locales ;
  • La création de nouvelles unités à fort potentiel d’entraînement.

Opportunités d’investissement identifiées

Les promoteurs nationaux ont identifié deux projets d’investissement industriels :

Production d’eau minérale et production de boissons non alcoolisées.

La production de boissons en boîte, à partir des ressources locales, constitue également une intéressante opportunité d’investissement.

Pour plus d'informations sur la filière, veuillez écrire à spi@apip.gov.gn

Industries chimiques

Situation actuelle

La filière des industries chimiques se compose des sous-secteurs industriels du plastique, des lubrifiants et des peintures, dont les marchés intérieurs sont très porteurs.

Les industries du plastique comprennent une dizaine d’entreprises avec des spécialités différentes :
·        Soufflage (fabrication de bacs emballages)
·        Injection (articles de ménage)
·        Extension (tubes rigides, tuyaux souples, chaussures)
·        Fabrication de matelas-mousse
En 1989, l’ensemble de la production de l’industrie plastique a été de 900 tonnes, mais l’essentiel de la consommation locale est assuré par les importations.
S’agissant des industries de gaz, les unités locales sont orientées vers le gaz à usage industriel (oxygène, acétylène, azote), dont la production ne couvre que 52% du marché ; la demande en gaz domestique (butane) est entièrement couverte par les importations.
En matière d’industrie lubrifiants, il n’existe qu’une seule entreprise qui spécialisée dans la production, l’analyse et le contrôle des lubrifiants et additifs. En 1995, sa production avoisinait 7 000 tonnes. Le marché est porteur, en raison de l’accroissement de la consommation des ménages et du taux de croissance démographique.
Les peintures quant à elles sont produites pour l’essentiel par 2 unités totalisant 2 500 T/an.
L’industrie chimique dispose actuellement d’une main d’œuvre compétente et assez bien formée, des équipements récents et relativement modernes, même si par endroits ils sont sous exploités.
Le marché de la filière offre de nombreuses possibilités de diversification de la gamme des produits. Le marché national de tuyauterie PVC est estimé à 800 T/an, celui des articles ménagers et chaussures en plastique à 32 500 T/an. Quant au gaz (tous usages confondus), sa demande est estimée à 221 500 m3 par an avec près de 48% d’importation. Le marché des lubrifiants avoisine 4 380 millions de litres, tandis que celui des peintures est de l’ordre de 6 000T/an.
·        l’utilisation rationnelle des capacités de production de l’outil existant (réhabilitation et renforcement des unités) ;
·        la satisfaction des besoins nationaux et l’orientation vers l’exploitation dans la sous-région ;
·        la promotion de l’intégration effective de la filière aux autres secteurs ;
·        la préservation de l’environnement naturel très sensible aux effets induits de l’industrie chimique ;
·        le renforcement des capacités d’expertise ;
·        la diversification des produits ;
·        la fabrication de matières premières locales à partir des matières de récupération ;
·        la production de l’industrie locale par l’imposition de normes de qualité.
Opportunité d’identifiées
Cinq projets industriels sont identifiés par des nationaux dans cette filière :
·        extension-modernisation d’une fabrique d’articles en plastique ;
·        fabrique de tables et chaises thermoformées ;
·        extension de l’usine SOCOPLAST pour la formation du PVC ;
·        production de gaz industriel ;
·        réhabilitation-extension de l’usine de peinture SIPECO ;
Les autres opportunités d’investissement identifiées sont :
·        la production de gaz domestique ;
·        l’extension des stations de gaz carbonique et d’acétylène pour la fabrication de glace alimentaire ;
·        la production de fils électriques ;
·        les transformations de la première locale pour la production des tubes en PVC ;
·        l’industrie de meubles en plastique pour les ménages, les édifices publics et privés ;
la relance d’une usine d’oxygène et d’acétylène

Stratégie de développement

La stratégie de développement de la filière s’articule autour des points suivants :

Médicaments

Situation actuelle

La filière médicaments bien que très peu développée, de grandes potentialités, en raison de la richesse de la flore guinéenne. Les plantes médicinales sont très nombreuses, riches et variées. Même les espèces moins connues ont  fait l’objet d’études très approfondies dans des laboratoires, aussi bien en Guinée, qu’en Europe.

Ces travaux ont déjà démontré leur valeur médicinale et certaines spécialistes considèrent que plusieurs plantes méritent d’être introduites dans la pharmacopée officielle européenne.

La quasi-totalité des médicaments utilisés en Guinée sont importés. Ces importations sont assurées par des grossistes répartiteurs, la pharmacie de Guinée, les ONGs et les organismes internationaux. Le marché guinéen du médicament est estimé à 30 millions de dollars US correspondant à des de 4US$ par habitant.

A ce jour, coexistent, d’une part un secteur public s’appuyant sur la Pharmacie Centrale de Guinée (PCG) et,  d’autres part, un secteur privé représenté par 17 importateurs grossistes agrées, 207 officines, 4 agences de promotion et une demi-douzaine de laboratoires.

Les entreprises de production existantes (au nombre de 4) sont actuellement en arrêt d’activité, et font l’objet de projets de relance. Leur niveau technologique actuel ne permet cependant pas d’aller au-delà des opérations de conditionnement en vue de ou de simple formulation.

Les activités de pharmacopée traditionnelle, relevant plutôt de l’informel, répondent aux besoins de 60 à 70% de la population en médicaments. A ce jour, plus de 1 200 espèces végétales inventoriées par diverses études floristiques sont traditionnellement utilisés pour le traitement des endémies courantes. Des études universitaires ont identifié une cinquantaine de plantes pouvant faire l’objet d’utilisation efficace dans le traitement des pathologies courantes en Guinée.

Stratégie de développement

La stratégie de développement de la filière, axée sur le développement de la production nationale, se fixe pour objectifs principaux :

·        la satisfaction des besoins nationaux pour les médicaments appartement) la gamme des produits fabriqués par l’industrie locale ;

·        l’accroissement de la part de la production locale dans le marché national du médicament ;

·        le développement de l’exportation des produits de l’industrie pharmaceutique nationale vers les marchés de la sous-région ;

·        la valorisation des ressources de la pharmacopée locale ;

·        m’amélioration de l’environnement immédiat de la filière au plan organisationnel  et  au plan des services d’appui (contrôle de qualité, recherche-développement, formation, accès au crédit) afin d’en accroître la productivité.

Opportunités d’investissement identifiées

Au titre du secteur privé guinéen, l’on note six projets d’investissement :

·        réhabilitation de l’usine de quinine SEQUINA ;

·        réhabilitation extension de la fabrique de médicaments génériques en comprimés SOGUIPHARM ;

·        extension de la fabrique de médicaments génériques en gélules SOGIP ;

·        production de boues thermale ;

·         fabrique de textile médical ;

·        Fabrique de seringues à usage unique.

La filière offre plusieurs autres opportunités d’investissement :

·        Création d’un institut de médecine traditionnelle ;

·        Création d’unités d’exploitation des plantes médicinales ;

Installation de laboratoires de contrôles de qualité des médicaments.

Matériaux de construction

Situation actuelle

La filière matériaux de construction est très importante en Guinée, du fait que le pays possède de nombreuses ressources de matières premières, tels que le granit, l’argile, le sable de construction, le sable verrier, la laiterie, le calcaire, le bambou, la paille, le schiste ardoisier, le kaolin, etc. Ces matières premières sont généralement de bonne qualité avec des réserves suffisantes.

La filière bénéficie de nombreux facteurs favorables :

  • Un potentiel en matières premières de bonne qualité et en quantité suffisante ;
  • Une demande en forte expansion ;
  • Des équipements en bon état de fonctionnement ;
  • Une consommation à large gamme de produits ;
  • Un personnel généralement bien formé.

La filière matériaux de construction regroupe trois principaux  secteurs :

  • Construction immobilière (public et privé) ;
  • Construction et réhabilitation des infrastructures routières, portuaires et aéroportuaires ;
  • Production des matériaux de construction.

Les principaux matériaux de construction pris dans cette filière sont :

  • Le ciment qui est produit par une seule entreprise (Ciment de Guinée SA) pour une capacité installée de 550 000 tonnes/an ;
  • Le gravier et le sable granitique qui sont fournis par six entreprises de concassage et broyage de granit ;
  • Le gravier latéritique qui existe en abondance dans de nombreuses régions et qui est obtenu par criblage de latérite provenant des carrières ;
  • Le sable alluvionnaire qui est un matériau généralement exploité de façon artisanale et qui est fourni par deux sociétés.

Le marché des matériaux de construction est très important et connaît une forte croissance. Les estimations de la demande nationale annuelle à l’horizon  2 000 pour les principaux matériaux sont de l’ordre de 1 040 000 T d’agrégat, 550 000 T de briques cuites, 550 000 T de carreaux de sol, 700 000 T de ciment et 800 000 T de produits en béton.

Stratégie de développement

La stratégie de développement de la filière matériaux de construction est axée sur les objectifs ci-après :

  • Adapter la production des entreprises de la filière en vue de satisfaire les besoins des programmes de construction de bâtiments et d’infrastructures ;
  • Promouvoir l’utilisation des ressources locales existantes comme matières premières entrant dans la  fabrication de certains matériaux ;
  • Élaborer des normes pour les matériaux de construction, afin d’une part de faciliter et de sécuriser les échanges nationaux et internationaux, et d’autre part d’aider à la promotion de la qualité en protégeant ainsi les techniques de construction ;
  • Améliorer l’accès des PME aux marchés publics, en raison de faiblesse de leurs ressources financières.

La relance des unités en arrêt d’activités, l’extension des activités de certaines entreprises existantes et les nouvelles unités destinées à la fabrication de nouveaux produits, s’inscrivent également dans cette stratégie.

Opportunités d’investissement identifiées

Les promoteurs locaux ont identifié dans cette filière deux projets d’investissement :

  • Réhabilitation de l’ardoise à ciel ouvert de Labé ;
  • Fabrique de tuiles et briques en terre cuite.

Il existe aussi d’autres opportunités d’investissement liées notamment à :

  • La production des graviers latéritiques,
  • L’exploitation des roches ornementales de Maferinya, Coyah, Kouriya et Lola ,
  • Le complexe cimentier de Souguéta,
  • La mini-cimenterie de Siguiri,
  • La fabrication de composants légers en  ciment,
  • La fabrication de produits réfractaires magnésiens,
  • La verrerie de Wassou,
  • La fabrication de produits céramiques
  • La fabrication de potto et de tuyaux en béton armé, la centrale à béton,
  • La fabrication de béton pré- contraint,
  • La relance l’usine de carreaux EGUIMAT.
Transformation des métaux

Situation actuelle

Dans le contexte actuel, la filière transformation métaux qui est l’’une des plus dynamiques et des plus compétitives du secteur actuel s’articule essentiellement autour des activités de seconde transformation, offrant des produits manufacturés aux différentes branches des BTP, des mines, des transports, de l’agriculture et de l’industrie manufacturière .

Elle constitue une filière de base recelant des potentialités importantes et diverses au regard des réserves prouvées de bauxite et de fer dépassant respectivement 10 milliards et 5 milliards de tonnes, pour ne citer que celles-là. La Guinée e »st le second exportateur mondial de  bauxite (12 millions de tonnes par an) et abrite la première Usine d’alumine d’Afrique.

Cependant, la première transformation est très faible, car la production d’alumine ne dépasse pas 750 000 tonnes par an.  La seconde transformation, quoique très dynamique ces derniers temps, en raison de la forte évolution du marché guinéen. Des métaux ferreux et non ferreux impulsée par l'essor des activités de construction, reste tributaire des importations de ses matières premières.

Ce marché qui se chiffrait à 30 000 tonnes de tôles de couverture par an 7 500 tonnes de profilés en 1996 a une croissance moyenne annuelle de l’ordre de 5 à 10%, et est couvert, en ce qui concerne les tôles, par cinq entreprises locales, mais seulement pour 50%.

Une seule unité industrielle produit du fer à béton, tandis qu’une dizaine d’entreprises se partagent les autres créneaux : façonnage de profilés et menuiserie métallique, construction métallique et chaudronnerie, fabrication de pièces de rechanges pour la  maintenance de divers équipements, etc.

Stratégie de développement

La stratégie de développement de la filière se traduit essentiellement par :

·        Le développement de la première transformation de la bauxite et la promotion deuxième transformation : production d’aluminium ;

·        L’utilisation rationnelle des capacités de production existantes ;

·        La promotion de la sous-traitance nationale et internationale ;

·        La recherche de nouveaux marchés par la diversification des activités de transformation des métaux ;

·        La facilitation de l’acquisition de nouvelles technologies par le transfert de technologie et l’assistance technique ;

·        Le développement de l’industrie de montage ;

·        Le développement de l’industrie de récupération.

Opportunité d’investissement identifié

Les promoteurs privés locaux ont identifié 12 projets d’investissement dans cette filière :

·        Montage de vélos, mobylettes et tricycles pour handicapés,

·        Tôleries et assemblage métalliques,

·        Unité de production de matériel agricole,

·        Fabrique de pompes hydrauliques villageoises,

·        Fabrique d’équipement de séchage et de cuissons pour produits halieutiques,

·        Extension d’une unité de production de tôles ondulées de couverture,

·        Fonderie d’alliages légers,

·        Assemblage de micro-ordinateurs,

·        Assemblage d’appareils téléphoniques,

·        Unité de réparation de téléviseurs et matériels électroniques,

·        Assemblage et enregistrement de cassette audio et vidéo.

Autres opportunités d’investissement :

·        Unité de production d’aluminium,

·        Fabrique d’électrodes de soude,

·        Montage de postes récepteurs (radio, télévision),

·        Laminoir,

·        Laboratoire de traitement technique des métaux,

·        Tréfilerie,

·        Fonderie,

·        Atelier mécanique de précision,

·        Centre de conception et de réalisation en série de pièces de rechange de conception simple,

·        Réparation d’éléments électroniques,

·        Unités diverses de récupération

Imprimerie

Situation actuelle

Cette filière est certainement celle qui a connu la plus remarquable expansion au cours des dernières années, à la suite de la libération de l’initiative privée en Guinée. L’on a ainsi enregistré l’émergence d’une vingtaine d’imprimeries privées financées par des guinéens ou des étrangers, pour un investissement global estimé à 4millions de US$  créant près de 230 emplois permanents. Ces entreprises se répartissent en deux  catégories : celles qui disposent d’équipements relativement modernes et celles qui sont dotés au départ d’outils de production peu performant, mais qui se modernisent au fur et à mesure du développement de leur activité.

C’est à dire que d’importants besoins d’investissement existent encore dans cette filière aussi bien en termes de nécessité technologique, qu’en termes d’opportunité de marché qui tient entre autres :

·        À l’accroissement constant du taux de scolarisation ;

·        Au régime des activités socio- culturelles ;

·        À l’émergence d’un réseau de PME/PMI emballages, étiquettes, divers imprimés) ;

·        À la naissance de plusieurs organes privés ;

·        Au développement de la publicité (affiches).

Stratégie de développement

La stratégie de la filière à moyen et long termes vise à une amélioration de la compétitivité des entreprises et à une plus large diversification des produits à travers  notamment :

·        La modernisation et l’extension des unités existantes ;

·        La création d’une école professionnelle à vocation sous régionale ;

·        La création d’une industrie du papier à vocation régionale.

Opportunités d’investissements identifiés

Parmi les projets d’investissements identifiés dans cette filière, quatre sont promus par des privés guinéens :

·        Unité de recyclage du papier en carton alvéolé pour le conditionnement des œufs ;

·        Modernisation et extension de l’imprimerie ‘’SCIK’’

·        Modernisation et extension de l’imprimerie ‘’LANG’’

·        Unité de production de cahiers scolaires et d’imprimés administratifs.

Deux autres opportunités sont à promouvoir :

·        La construction d’une papeterie à vocation régionale ;

·        La construction d’une école professionnelle d’imprimerie à vocation sous régionale

Textile

Situation actuelle

La filière textile est peu développée en Guinée et la culture extensive du coton est récente. Elle est renforcée par la nouvelle politique libérale et l’implication des populations dans le développement socio-économique des régions. La production actuelle de coton repose essentiellement sur un projet de développement rural appuyé par la Compagnie Française pour le Développent des Filières  Textiles (CFDT) qui encadre plusieurs exploitants ruraux. Ce projet a porté la production en 1995 à plus de 17 000 T. de coton graine, avec une multiplication du nombre d’exploitants de l’ordre de 14 fois en l’espace de 8 années (26 838 producteurs en 1995 alors qu’en 1987 ils n’étaient que 1948).
La construction guinéenne de tissus (toutes qualités confondues) est estimée à 52 millions de mètres par an. Ce marché reste dominé par les importants en provenance d’Asie car la seule industrie textile du pays, en instance de privatisation, est actuellement en arrêt.
Un important programme de promotion du textile traditionnel est actuellement mis en œuvre en collaboration avec et l’ONUDI, se fixant pour objectif de rechausser et promouvoir l’industrie des textiles traditionnels. Le potentiel de la Guinée dans ce créneau est considérable, car le pays est bien connu pour la qualité et la diversité de ses créations.

Stratégie de développement 

La stratégie de développement de la filière textile repose essentiellement sur :
·        La réhabilitation et la relance de l’unique industrie textile du pays dont la capacité théorique de 5 millions de mètres par an portée à 10 millions ;
·        Le choix de l’option agro-industrie supposant un approvisionnement à partir des productions locales de coton, en nette progression ;
·        La poursuite des efforts pour le soutien de la production cotonnière ;
·        Le développement de la confection et de la bonneterie industrielle pratiquement inexistante dans le pays ;
·        L’organisation des acteurs de la filière et la promotion des centres de formation textile,
·        La promotion du textile traditionnel.
Opportunités d’investissement identifiées
Les projets d’investissement proposés par des promoteurs nationaux sont au nombre de cinq :
·        Confection industrielle de vêtement de travail et d’uniformes
·        Teinturerie industrielle
·        Confection des sous- vêtements et costumes traditionnels
·        Traitement et conditionnement de fils de coton
·        Production de tricots industriels en coton
Aussi, l’unique industrie textile du pays (le complexe textile de sanoyah) offre des opportunités de rachat total ou partiel par des privés en vue de la relance de ses activités.

Nous suivre sur