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Décorticage industriel du riz

Le décorticage, essentiellement manuel ou effectué dans certains centres à l’aide de vieilles machines, reste un goulot d’étranglement de la filière du riz local jusqu’à la récente explosion du nombre de petites décortiqueuses privées de type Engelberg. Cette véritable « révolution des décortiqueuses » est certainement l’événement le plus marquant qu’a connu cette filière dans les années récentes.

En Guinée, le parc de décortiqueuses Engelberg a connu une forte progression et une bonne capacité de traitement, en provenance essentiellement de la Chine (70%), de l’Inde (11%) et de  l’Europe  (12%).

La modernisation du sous-secteur riz, oblige une synergie parfaite entre l’émergence d’entreprises agro-industrielles et l’intensification de la riziculture familiale considérée comme le socle du développement de la filière.

Exploitation de plantation d’ananas et de papaye solo

Au cours des 5 dernières années la production nationale d’ananas a progressé de 6 000 T à 10 000T avec un potentiel d’exportation de 5 000 tonnes. La zone de production par excellence se situe en Basse Guinée. Les surfaces de production sont passées de 16 000 en 1985 à 26 000 hectares en 2004. Un agro-business viable de l’ananas est possible car les conditions naturelles donnent des avantages compétitifs à la Guinée.

Quant à la papaye solo, les conditions en Guinée pour sa production sont hautement favorables. Le besoin d’irrigation constitue un souci dans cette filière, et c’est pourquoi, la plus grande production de papayes par de petits fermiers se situe dans les « bas-fonds » où l’eau est disponible provenant de puits peu profonds.

Le secteur agricole guinéen présente une diversité agro-écologique favorisant le développement de systèmes de productions diversifiés.

Culture d'ananas et de papaye

1.1 Opportunités d'investissement

No.

Projet/Opportunités

Coûts (en USD)

01

Irrigation d'une plantation d'ananas de 10 000 ha

161 000 000

02

Culture d'ananas et de papaye à Coyah

285 715

 

1.2 Coût des facteurs

Facteur

Coûts (USD)

Obtention d'une licence

 

 

spi@apip.gov.gn

Achat de terrain

Production


Production de fruits et légumes

Les fruits et légumes bénéficient de conditions de marché relativement favorables en raison d’une demande croissante des zones urbaines des pays de la sous-région et dans les pays développés pour des produits de qualité. Parmi les fruits et légumes, la mangue et l’ananas guinéens sont appréciés à l’extérieur en raison de leur saveur et de leur aspect (coloration). Les autres fruits et légumes (banane, pomme de terre…) sont essentiellement destinés aux marchés intérieurs et régionaux.

Le secteur agricole guinéen présente une diversité agro-écologique favorisant le développement de systèmes de productions diversifiés.

Production de produits phytosanitaires, fertilisants, activateurs, semences et plants

Le marché des intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires) est très peu développé en

Guinée. Les principaux distributeurs d’intrants ne sont pas présents en Guinée, et les utilisateurs importants se font fournir directement à l’étranger. Aussi, le développement du secteur des petits planteurs suppose soient résolus leurs problèmes d’accès à un matériel végétal de qualité et aux intrants (engrais, phytosanitaires). Actuellement les plants et semences sont dans leur grande majorité importés. Ce qui pose à la fois le problème de la disponibilité des produits, de la régularité des livraisons, mais aussi celui de la certification des produits

L’intensification agricole en Guinée se traduit pour l’essentiel par l’irrigation, l’équipement et la fertilisation.

Production et transformation de grain de néré, de beurre de karité, de noix de cajou etc…)

Il n’existe pas de plantations de karité en Guinée. Le beurre de karité n’y est qu’un produit de cueillette. La collecte des noix de karité et l’extraction du beurre est pratiquée essentiellement en Haute Guinée et en Moyenne Guinée.

Les produits issus de l’industrie des confiseries représentent 95% de la demande mondiale de karité, contre seulement 5% pour les industries cosmétiques et pharmaceutiques.

 

Les principales plantations d’anacardiers se trouvent en Moyenne Guinée, en Haute Guinée  et en Guinée Maritime. Les perspectives de croissance de la production sont importantes du fait de l’arrivée à maturité des nouvelles plantations créées à la fin des années 90 avec l’aide du Programme Cadre de Promotion des Exportations Agricoles.

Bien que la maîtrise des cas d’anthracnose reste difficile, la qualité de la noix de cajou guinéenne est plutôt bonne, moyennant le respect de bonnes pratiques de cueillette et de séchage. Les exportations maritimes sont de l’ordre de 600 tonnes par an, réalisées pour l’essentiel par un seul opérateur qui exporte vers l’Inde. A ce flux maritime s’ajoutent des exportations terrestres, de même importance, principalement vers les pays voisins. 

Des marchés niches devraient se multiplier dans des secteurs où la valeur ajoutée créée est plus importante et donc plus génératrice de revenus pour les investisseurs.

Production et transformation des céréales

Malgré son ancienneté, le fonio reste encore très peu connu du point de vue agronomique, technologique et alimentaire. Il est cultivé dans les 4 régions naturelles de la Guinée avec les plus grandes superficies en Haute et Moyenne Guinée (19 et 32% respectivement) et les plus grandes diversités des formes cultivées (environ 46 variétés pour la Moyenne Guinée).

Ces dernières années, on note une nette évolution de la culture du maïs, tant en ce qui concerne son importance dans les systèmes de production que sa place dans les systèmes de culture. Les flux restent, à quelques exceptions près, intra régionaux et sont l'objet de petits réseaux de commercialisation locaux, ce qui n'a pas été jusque-là une entrave à l'intensification de la culture, laquelle correspond à une forte demande paysanne.

Une meilleure organisation de la commercialisation, permettant de mettre en contact producteurs et acheteurs, donnerait sans doute un essor plus grand encore à la culture de céréales et conforterait une dynamique déjà en marche.

Production et transformation des produits de niche (sésame, karité, fonio, café ziama, petit piment, gingembre, poivre etc…)

La Guinée offre un potentiel pour la production d’une large gamme de produits de niche à forte valeur ajoutée tels que le karité, le café Ziama, la cannelle, le sésame, l’oseille de guinée, le petit piment, les fleurs ornementales ou à essence de parfumerie… Leur introduction à grande échelle pourrait s’avérer fort rentable.

La majeure partie du beurre de karité produit en Guinée est issue de méthodes traditionnelles. La filière karité manque d’installation industrielle  de conditionnement et de transformation.

L’existence du café terroir (café ziama : robusta avec arôme d’arabica) avec un label d’indication géographique donne une plus grande spécificité au café guinéen. Une quantité importante non chiffrée de fonio et de cola est également exportée.

Les petits piments sont une culture hautement commercialisable en Guinée eu égard aux conditions naturelles favorables à sa culture dans les quatre régions naturelles du pays. Cependant, ils n’ont jamais été produits sur une grande échelle. Les exportations sont essentiellement orientées exclusivement vers les marchés sous régionaux.  

Le fonio est largement cultivé en Guinée. En matière de transformation, on observe une transformation manuelle de la majeure partie du fonio consommé. Le décorticage mécanique quant à lui, n’est qu’en phase expérimentale.

Il est possible d’accroitre significativement la production des produits de niche en Guinée destinée essentiellement à l’exportation.

Riziculture
En Guinée, la riziculture est la principale spéculation vivrière, avec 67% des superficies emblavées, 65% des besoins céréaliers du pays, 37% de la population active, 80% des exploitants agricoles, 23% du PIB primaire et 6% du PIB national. La modernisation du sous-secteur riz, oblige une synergie parfaite entre l’émergence d’entreprises agro-industrielles et l’intensification de la riziculture familiale considérée comme le socle du développement de la filière.
 
Le Gouvernement guinéen a axé sa stratégie de lutte contre la pauvreté en grande partie sur la riziculture. La Guinée devrait franchir le seuil de l’autosuffisance en riz et atteindre l’objectif d’exportation de près de la moitié de sa production à l’horizon 2018.
 
En dépit des potentialités rizicoles du pays, la Guinée importe encore environ 35% de la consommation nationale de riz, alors qu’elle possède les capacités d’être un exportateur majeur de céréales
Services d'irrigation

L’aménagement des terres agricoles ainsi que les activités liées à la maîtrise de l’eau et au désenclavement des zones de production sont hors de portée des paysans de par les moyens financiers élevés qu’ils requièrent.

Bien qu’elle dispose d’un important réseau hydrographique qui compte 23 bassins fluviaux et de nombreux plans d’eau naturels et artificiels, la Guinée connait un faible taux d’exploitation de ses potentialités d’irrigation. Seulement 8% des 364 000 hectares de terres irrigables identifiées. 

L’intensification agricole se traduit pour l’essentiel par l’irrigation, l’équipement et la fertilisation.

Traitement et emballage de produit agricole

Les perspectives de développement agricole de la Guinée dépendent de l’approvisionnement en semences certifiées, en intrants (engrais et phytosanitaires) et en emballages, ainsi que des investissements effectués dans la conservation des produits (magasins frigorifiques) et les conditions de transport (amélioration des voies d’évacuation du produit).

La garantie d’un approvisionnement régulier en semences certifiées, en intrants et en emballages est une des conditions essentielle du développement des exportations de produits agricoles.

Transformation de fruits

La production de pommes de terre, récemment introduite en Guinée, a connu un essor remarquable, généralement imputé à l’organisation de cette filière autour d’une fédération de producteurs efficace. Principalement cultivée en Moyenne Guinée où les conditions naturelles sont très favorables, l’essentiel de la production de pommes de terre est écoulé sur le marché national, rapidement saturé à certaines périodes de l’année, tandis que les exportations vers les pays voisins restent marginales. Le développement des exportations se heurte à la faiblesse des infrastructures de conditionnement et de transformation.
 
La garantie d’un approvisionnement régulier en semences certifiées, en intrants et en emballages est une des conditions essentielle du développement des exportations de pommes de terre et bien d’autres tubercules.

Transformation de pommes de terre et autres tubercules

La production de pommes de terre, récemment introduite en Guinée, a connu un essor remarquable, généralement imputé à l’organisation de cette filière autour d’une fédération de producteurs efficace. Principalement cultivée en Moyenne Guinée où les conditions naturelles sont très favorables, l’essentiel de la production de pommes de terre est écoulé sur le marché national, rapidement saturé à certaines périodes de l’année, tandis que les exportations vers les pays voisins restent marginales. Le développement des exportations se heurte à la faiblesse des infrastructures de conditionnement et de transformation.

 

La garantie d’un approvisionnement régulier en semences certifiées, en intrants et en emballages est une des conditions essentielle du développement des exportations de pommes de terre et bien d’autres tubercules.

Promotion des cultures d’exportation agricoles (café, palmier à huile, hévéa, ananas, mangue etc.)
Transformation de tomate et autres fruits en purée et huile

Pour plus d'informations sur la filière, veuillez écrire à spi@apip.gov.gn

Transformation industrielle de manioc (Attiéké, farine de manioc…)
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